mardi 28 février 2012

Belgique: 745 demandes de changement de prénoms en 2011

BRUXELLES - 745 demandes de changement de prénoms en 2011, dont 377 côté francophone. Ce sont les nouveaux chiffres que nous avons pu nous procurer en primeur auprès du service des changements de noms et prénoms du SPF Justice, seul compétent en la matière. C’est un tout petit peu moins qu’en 2010 où l’on comptait 826 dossiers de demandes de changement de prénoms pour tout le pays.
Et on ne parle que des changements de prénoms et non des noms de famille, modifiés le plus souvent en raison d’un contexte familial difficile.
Pour ce qui est des changements de prénoms, de plus en plus de jeunes parents en feraient la demande, regrettant tout simplement leur choix au moment de la naissance.
C’est que contrairement aux demandes de changements de noms, dont une motivation “ sérieuse ”, est systématiquement demandée, pour une modification de prénom, elle n’est pas nécessaire. Mais elle est par contre dix fois plus cher !
Là où les droits d’enregistrement s’élèvent à 49 euros pour un changement de nom, il faut compter 490 € pour une modification de prénom.

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/386906/745-changements-de-prenoms-en-2011.html

jeudi 16 février 2012

Ne m’appelez plus Titeuf!

Le 7 novembre 2009, Dominique, heureux père d'un garçon, va reconnaître son enfant devant l'officier d'état-civil. Il lui donne trois prénoms: Titeuf, Grégory, Léo.
Le fonctionnaire fronce les sourcils et informe derechef le procureur de la République de cette affaire au motif que le prénom du fameux personnage de BD à la mèche blonde du dessinateur Zep, lui semble "contraire à l'intérêt de l'enfant".
Le procureur partage son avis et assigne les parents devant le juge aux affaires familiales de Pontoise qui leur ordonne de supprimer Titeuf de l'état-civil de leur fils.
Les parents contestent, en invoquant la liberté de choix des parents et le droit à la création et font appel de la décision du juge devant la cour d'appel de Versailles qui confirme le jugement du tribunal.
Dans son arrêt, la cour relève que le héros de bande dessinée est "un personnage présenté comme un garnement pas très malin", "caricatural bien que plutôt sympathique, destiné à faire rire le public en raison de sa naïveté et des situations ridicules dans lesquelles il se trouve".
Les juges d'appel observent en conséquence que ce prénom "de nature à attirer les moqueries, risque de constituer un réel handicap pour l'enfant devenu adolescent, puis adulte, tant dans ses relations personnelles que professionnelles".
Les parents décident de poursuivre leur combat et se pourvoient en cassation. Ils font valoir qu'en se référant uniquement au personnage de la bande dessinée "dont la notoriété est nécessairement éphémère et limitée", les juges se sont livrés à une "appréciation subjective" de l'intérêt de l'enfant et qu'ils ont donc, à ce titre, violé l'article 3 de la Convention de la New York du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant et l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme. Dans un arrêt rendu le 15 février, la Cour de cassation a rejeté leur pourvoi.
Grégory, Léo a trois ans et demi. Sur son blog, le sociologue Baptiste Coulmont, auteur d'une Sociologie des prénoms (La Découverte, 2011), qui a mené l'enquête, relevait que dans les mois précédents, l'état-civil de la même commune s'était enrichi de Kara, Logan, Skyla, ou, encore un peu plus tôt, Séphyr-Bonnie. De quoi nourrir les discussions de récré. "C'est pô juste" ou "Tcheu la honte" ?

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/02/15/ne-mappelez-plus-titeuf/

samedi 4 février 2012

Qui sont ces Liégeois qui ont appelé leur fils “Fionn”?

(...) La palme revient à “ Fionn ” qui prêtera sûrement à rire à partir d’un certain âge (sauf, évidemment, pour l’enfant qui portera ce “ prénom ”). Mais on a aussi des références à des personnalités comme “ Gabin ”, “ Beaudelaire ”, “ Moon ” ou encore “ Pape ”.

Un retour aussi, celui de “ Sidonie ”. Et les sempiternels anglo-saxons qui cette fois ne sont même plus empruntés à des séries TV: “ Success ”, “ Perpetual ” et “ Lacey ”. Enfin, des mots français comme “ Acacia ”, “ Chrysalide ”, “ Evangeline ”, “ Aglae ” ou “ Rose-Diamant ”.

GSM et Clitoris refusés

Mais au fait, peut-on vraiment donner n’importe quel prénom à sa progéniture? Il est loin le temps où ceux-ci devaient obligatoirement se retrouver parmi les saints du calendrier.

Aujourd’hui, une plus grande latitude est donnée, mais il ne faut pas dépasser certaines limites. “ Celle de la moquerie, de la grossièreté ou de la confusion, expliquait-on l’an dernier au service population. On a dû par exemple refuser “ GSM ” ou “ Clitoris ”. Ou encore l’association de “ Pierre ” avec le nom ” Tombal ”.

Lorsqu’il s’agit de prénoms étrangers inconnus, les services prennent aussi contact avec l’ambassade du pays concerné pour savoir s’il ne pose pas de problème.

http://www.sudpresse.be/regions/liege/2012-02-04/qui-sont-ces-liegeois-qui-ont-appele-leur-fils-fionn-936127.shtml